La Société archéologique de Namur conserve trois tableaux et une paire d’échasses du 18e siècle qui témoignent d’une pratique associée aujourd’hui au patrimoine immatériel namurois : la joute sur échasses. Ces quatre pièces sont entrées dans les collections au 19e siècle, une période marquée par la montée d’un sentiment patriotique né de l’interdiction faite aux échasseurs namurois, par les élus communaux, de se produire dans la ville depuis les dérives du 29 septembre 1849. Les Namurois pensant leur folklore à jamais perdu se mobilisent pour sauvegarder les derniers souvenirs du jeu de l’échasse en les confiant à la SAN.

Les pièces patrimoniales conservées témoignent d’une pratique attestée au moins depuis 1411 à Namur et qui fait aujourd’hui l’objet d’une reconnaissance par l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité. Elles en sont les plus anciens vestiges « archéologiques » recensés. Nombreux sont les historiens à s’être déjà penchés sur l’étude de la joute : C. F. J. Galliot, Jules Borgnet, Ferdinand Courtoy, Félix Rousseau et plus récemment Jacques Willemart pour n’en citer que quelques-uns. Ils se sont attachés à l’étude des textes et archives encore conservés pour offrir une synthèse de la question.

Suite à la restauration de la paire d’échasses du 18e siècle et à l’analyse des quatre polychromies successives dégagées par madame Fanny Cayron, restauratrice, de nouvelles perspectives peuvent être envisagées. Un nouveau regard porté sur les tableaux conservés et un travail d’interprétation et d’étude des textes anciens permet d’apporter un éclairage nouveau sur les couleurs utilisées par les différentes brigades namuroises qui formaient les groupes des Mélans et des Avresses.

 

Tous les quatre étudiants à l'IMEP (Institut Royal Supérieur de Musique et de Pédagogie) et guidés par les conseils de leur professeur de Musique de Chambre, Gilles MILLET (2e violon du Quatuor Danel). Ils interpréteront le magnifique Quatuor n°6 (en fa mineur, op. 80) que Félix MENDELSSOHN (1809-1847) compose en 1847, juste après le décès de sa sœur, d'où sa courante appellation de "Requiem à Fanny". Cette œuvre, dont l'exécution dure un peu plus de 30 minutes, se compose de quatre mouvements : Allegro vivace assai ; Allegro assai ; Adagio et Finale Allegro molto.